Dance for Food is a concept that was born out of necessity.
In Morocco, Taoufiq Izeddiou was forced to rehearse in an apartment due to the lack of a rehearsal studio.
"This completely changes the relationship to dance, to the floor, to space... The cry must be interior because one cannot make noise in an apartment, one cannot run, one cannot put the music at full volume... It's a totally different approach, another relationship to sound, to light, to proximity... Even if it was done under obligation, it was beneficial and creative."
Taoufiq Izeddiou
The choreographer then decided to pursue this research by inviting other dancers to experiment with dance in an apartment, in a reduced space, populated with life and memories. It is no longer an obligation for them, but a new mode of research, an exotic experience, reminiscent of childhood as well as of intimate life. The means to constrain themselves to better liberate themselves.
The choreographer's concept has gradually become a complete proposal, notably implemented during the Festival On Marche. In Morocco, he uses the "Danse en appart" to introduce the public to dance. Going to their homes is a bit like transforming their lives. Leaving your memory in all the rooms and discussing art. It's leaving a trace in people's homes, a trace that doesn't fade away, even after the dancers have left.
Taoufiq Izeddiou has also worked with this concept in the Aix-en-Provence area and proposed to the public to bring art into their homes and to transform their apartments into places of creation for a time. The public then became the organizers, arranging the space, inviting neighbors and friends for the occasion.
It is a strong affirmation that art belongs to everyone and can become an object of attention in everyday life.
In the continuity of this proposal, "Dance for Food" invites the public to invest even more: in addition to welcoming the dancers in their apartment, the public commits itself to feed the dancers and to share their table. From the discussions and exchanges around the table, another Nourriture emerges, that of the spirit. A sharing between artists and public, to nourish one's interiority.
Danse Contre Nourriture - Faire du public les organisateurs de leur vie culturelle
C'est d'une nécessité qu'est né ce concept : au Maroc, Taoufiq Izeddiou était contraint de répéter dans un appartement, faute de studio de répétition.
« Cela change complètement le rapport à la danse, au sol, à l'espace... Le cri doit être intérieur car on ne peut pas faire de bruit dans un appartement, on ne peut pas courir, on ne peut pas mettre la musique à fond... C'est une approche totalement différente, un autre rapport au son, à la lumière, à la proximité... Même si cela s'est fait dans l'obligation, cela a été bénéfique et créateur. »
Taoufiq Izeddiou
Le chorégraphe décide alors de poursuivre cette recherche en invitant d'autres danseurs à expérimenter la danse en appartement, dans un espace réduit, peuplé de vie et de souvenirs. Ce n'est plus alors pour eux une obligation, mais un nouveau mode de recherche, une expérience exotique, qui rappelle l'enfance comme la vie intime. Le moyen de se contraindre pour mieux se libérer.
Le concept du chorégraphe est peu a peu devenu une proposition complète, notamment mise en place durant le Festival On Marche. Au Maroc, il utilise la « Danse en appart » pour initier les publics à la danse. Aller chez eux c'est un peu transformer leur vie. Laisser sa mémoire dans toutes les pièces et discuter art. C'est laisser une trace chez les gens, une trace qui ne s'efface pas, même après le départ des danseurs.
Taoufiq Izeddiou a également travaillé avec ce concept sur le territoire d'Aix-en-Provence et proposé au public d'introduire l'art chez eux et de transformer pour un temps leur appartement en lieu de création. Le public est devenu alors organisateur, arrangeant l'espace, invitant voisins et amis pour l'occasion.
C'est une affirmation forte que l'art appartient a tous et peut devenir un objet d'attention au quotidien.
Dans la continuité de cette proposition, « Danse contre Nourriture » invite le public à s'investir encore plus : outre l'accueil des danseurs dans leur appartement, le public s'engage à nourrir les danseurs et à partager leur table. Des discussions et échanges autour de la table ressort une autre Nourriture, celle de l'esprit. Un partage entre artistes et public, pour nourrir son intériorité.